NOS SPECTACLES
& CRÉATIONS
24 SECONDES
Dans 24 Secondes, nous suivons l’entrainement d’une
équipe régionale de basket, de son début où les sportifs tels des
comédiens en loge se changent, revêtent leur tenue de sportif, à sa fin, où la douche, comme une sorte de démaquillage, marque le retour chez soi. Lors de cet entrainement, les sportifs se dévoilent, individuellement et collectivement, comme une troupe, et leurs doutes, leur confiance, leur parcours peuvent alors nous atteindre. Ces questionnements, pleins de sincérité vont d’ailleurs au-delà du comédien ou du sportif : ils touchent n’importe quelle personne du public.
Pour mettre en lumière ces questionnements, jouer dans une
salle de théâtre ne suffisait pas. Le in situ s’est imposé de lui-même : 24
secondes a vocation à être présenté uniquement dans des gymnases.


SEUL(S)
Seul(s) c’est l’histoire d’un mec.Il ne sait pas fumer, bien qu’il aimerait. Il a un peu du mal avec elles, les filles. Il aime l’humour et il connaît plein de bonnes blagues.C’est surtout l’histoire d’un homme seul, qui a été aussi un enfant seul. Elle commence comme un one man show mais vite elle se prend les pieds dans le tapis de la folie et le voile d’apparente légèreté auquel il s’accroche se déchire pour nous laisser voir une réalité plus sombre.En déroulant le fil de sa vie, auquel il tresse quelques brins de fiction, Olivier Duverger Vaneck se livre dans un texte d’une grande poésie, s’ouvre comme un livre où l’on peut lire son histoire parfois drôle, mais souvent triste. Il nous raconte sa famille : une constellation de solitudes qui s’éclairent, parfois, un peu, les unes les autres, mais jamais n’entrent en collision. Et il se raconte lui : une petite étoile au milieu de tout ça, qui attend désespérément que quelqu’un remarque qu’elle brille.
ATAVI
Cinq comédiens sont tiraillés entre l’adulte qu’ils sont et l’enfant qu’ils étaient. Ils cherchent à comprendre comment accepter leur héritage et comment sortir de l’atavisme pour mieux vivre avec. Atavi ressemble à la visite d’un vieux grenier familial : les affaires que l’on y déterre bousculent notre mémoire et nos sens. Anodines pour la plupart, elles peuvent révéler les failles les plus profondes. En se perdant dans cet amas d’objets, les comédiens convoquent leurs souvenirs, dévoilent leur intimité, jonglent d’une émotion à l’autre et finalement créent un spectacle universel qui embarque le public.
